Léon Trotski

Trotski, de son vrai nom Lev Davidovitch Bronstein, est pourtant l’un des principaux meneurs de la révolution russe d’octobre 1917. C’est également le créateur de la Pravda et le fondateur de l’armée rouge.
Il est né dans une famille de paysans ukrainiens le 7 novembre 1879. A 19 ans, déjà opposant au régime du tsar
en place, il est arrêté et déporté en Sibérie. Il s’en évade en 1902 et trouve refuge à Londres où il va rencontrer Lénine, beaucoup plus radical que lui mais qui lui permet néanmoins d’approcher les instances dirigeantes du mouvement révolutionnaire. Trotski n’appartient toutefois pas au groupe des bolcheviks et n’y entrera qu’en 1917
au moment de la révolution.


Lors de la révolution avortée de 1905, condamné une fois de plus à être déporté en Sibérie, il s’évade durant son transport. Ce sera le début de différents séjours dans plusieurs pays. Il fonde le célèbre journal La Pravda (La vérité) à Vienne en Autriche en 1912 dans lequel, il expose notamment certaines de ses visions radicalement différentes de celles de Lénine et des bolcheviks sur la révolution et l’internationale communiste.
Pendant la première guerre mondiale, en exil en France, ses prises de positions le feront expulser en 1916, d’abord vers l’Espagne puis vers les Etats-unis.

Constatant et Craignant la trop grande bureaucratisation de son pays, il propose plus de démocratie dans le régime et s’oppose à bon nombre de dirigeants du parti, dont Staline.
Après la mort de Lénine en 1924, il échoue dans ses tentatives d’alliances pour contrer Staline et les bureaucrates. Finalement, il est exclu du Parti en 1927 et d’URSS en 1929.
Son Périple le mène en Turquie, France, Norvège et en définitive à Mexico. Durant cet exil forcé, il ne cesse d’écrire pour lutter contre la bureaucratisation de son pays et dénoncer la confiscation du pouvoir par quelques
membres du parti, pour défendre sa vision militante du communisme et prôner l’unification des mouvements prolétaires internationaux menant à la révolution mondiale.

Pendant ce temps, en URSS, les procès staliniens ont débuté et dans tous les pays, au sein des organisations communistes, les massacres des opposants à la logique Stalinienne vont avoir lieu.
Staline désigne alors Léon Trotski comme l’ennemi numéro un. Il échappe plusieurs fois à des attentats. Malgré la protection dont il bénéficie au Mexique, le 20 août 1940, Ramón Mercader s’introduit dans sa villa et lui plante un pic à glace dans la tête.
